jeudi 15 octobre 2009

Le Onzième Etage















-2009 Sortie du fanzine AOC n°13, dernière publication du club Présences d'Esprits.
Il contient ma nouvelle Le Onzième Etage, superbement illustrée par Grigou.

(Au passage, merci à mon ami Martin, écriveur lui aussi, qui un jour m'a lancé "Tu habites à quel étage ? Onzième ? Pourquoi ne pas écrire une nouvelle sur un onzième étage ?")

La rumeur prétend que depuis le onzième étage on aperçoit le Sol, un monde plat et horizontal. Léo, apprenti pêcheur de poissons volants, vit au treize-millième étage, et veut en avoir le coeur net.

Pour commander (en cas de réédition, car je crois qu'il est épuisé)


et une sur ce blog

samedi 10 octobre 2009

Kaus Primera, ou le Syndrome de la Moitié

Je suis victime d'une fâcheuse affection, le blocage à la moitié d'une histoire.

Cette année, j'ai ralenti les nouvelles pour tenter de me mettre sérieusement au roman, en revoyant mes ambitions à la baisse: maximum 300 000 ou 400 000 signes pour l'histoire complète. Décor réduit également: c'est un planet opéra. Ca oscille entre SF et Fantasy. Un titre provisoire: Kaus Primera. Un thème, plutôt classique: la colonie abandonnée, une civilisation retombée dans l'archaïsme pour un plus grand choc avec le retour de la technologie. Une structure en trois points de vues alternés: la même situation vue par trois personnages qui se croisent. Ce n'est sans doute pas la forme la plus évidente pour un premier roman mais cela s'est imposé à l'écriture.

Et me voilà à la moitié, avec mes 200 000 signes pondus, non corrigés. Et là, je bloque. C'est le noeud de l'histoire, le moment où tout bascule, où les choses s'accélèrent pour glisser vers le dénouement. Et depuis des semaines, sous le poids de cette responsabilité, je stagne au milieu de mon chapitre sans parvenir à avancer d'une ligne.
Du coup je digresse en écrivant des bouts de nouvelles peu inspirés (des moitiés, comme par hasard), jalousant ceux qui tiennent jusqu'au bout d'un bouquin. Allez, encore un haïku et je me remets à Kaus. Bon, deux haïkus, alors.

Ma victoire ne sera pas d'écrire quelque chose de publiable. Ce sera d'écrire quelque chose de terminé. Je vous tiens au courant.