vendredi 15 mai 2015

AOC n°36

Voici une petite chronique du dernier Aventures Oniriques et Compagnie, le numéro 36, avec quatre nouvelles de haute volée. C'est bien simple, je n'ai pas su les départager, alors que d'habitude il y a toujours un texte que j'aime moins que les autres. Ici, les quatre nouvelles sont inventives et pourraient figurer dans une anthologie pro sans problème.

Vaudoo Fish, de Julie Subirana : Une courte nouvelle fantastique pleine d'humour noir, dans laquelle un poisson rouge qui semble pourrir vivant entraîne un échange surréaliste entre l'acheteur et l'animalerie. Une lecture qui donne le sourire.

Le Roi Fredrik, de Patrick Moran : L'auteur possède un véritable talent pour la description. Dans une simple nouvelle, il parvient à condenser tout un univers cyberpunk où les habitants d'une cité surpeuplée vivent dans des cocons suspendus aux immeubles, piratent leurs implants et autres extensions connectées au réseau, quitte à découvrir une nouvelle technologie interdite... Un texte riche et plein d'action.

Mi Casa Es Su Casa de Sylvain Lamur : J'ai eu l'impression de lire un rêve. Dans cette nouvelle aussi fantastique qu'onirique, Sylvain Lamur nous propose l'escapade nocturne d'un jeune homme de plus de deux mètres parmi les artistes d'un cirque ambulant. Artistes dont les prestations s'avèrent rapidement surnaturelles. Ah, et au passage, on croisera un trimadaire. Un beau moment de poésie.

Rico, de Sylas : Un excellent récit de space-opéra où l'un des derniers humain survivants participe à une guerre absurde aux côtés d'aliens divers. Son seul réconfort, Rico, cet autre humain qui l'accompagne dans ses missions mais ne prononce jamais un mot... Même si l'on se doute assez vite de la révélation finale, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un texte du genre aussi bien écrit. Sylas est doté d'une très belle plume.

Côté illustrations, on retrouve Jean-Michel Prats, 570, Goji et Eric Faure-Brac. Alexander Preuss en couverture. Mon coup de cœur va au dessin de Goji, qui colle parfaitement à l'ambiance de la nouvelle de Sylvain Lamur.

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